Sources de pollution de la rade de Toulon - Inventaire cartographique des épaves récentes
Mise à jour du 1 mars 2023
Le coup de vent d’est du 6-7 février 2023 a provoqué de nouveaux échouages en nombre le long du littoral de la partie sud de la petite rade de Toulon, la plus exposée au vent d’est. Ainsi, s’additionnant aux épaves déjà immergées dans ces secteurs, des bateaux de plaisance (voiliers et canots à moteur) ont rompu leurs amarres et se sont échoués en particulier au niveau des plages de la Vieille et du Rotary à Saint-Mandrier et des enrochements des corniches Georges Pompidou, Bonaparte et Philippe Giovannini à La Seyne.
Le rapport complet - mise à jour du 1er mars 2023
Les constituants de ces matériaux sont autant de sources de pollution des différentes composantes abiotiques et biotiques du milieu marin. Dispersés dans les eaux et les sédiments marins de la rade, ils sont incorporés par les différents organismes vivants. Ces épaves sont donc des sources de pollutions chimiques pour les organismes marins, y compris les moules, huîtres et poissons faisant l’objet d’élevages dans la rade. Ces polluants chimiques viennent s’accumuler à ceux déjà présents dans les différentes composantes des écosystèmes marins de la petite rade les mettant à risque ainsi que les activités économiques.