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Résumé

Le nombre d'épaves visibles dans la petite rade a diminué de moins de la moitié, passant de 45 épaves (20 voiliers et 25 canots) en février 2024 à 21 épaves (7 voiliers et 14 canots) en mai 2025, grâce aux opérations de relèvement réalisées en mars et avril 2025. Cependant, si les épaves visibles sur le littoral civil sont passées de 32 à seulement 5, celles sur le littoral militaire ont augmenté de 13 à 16.

La situation du secteur militaire du Lazaret à Saint-Mandrier demeure préoccupante, car aucune élimination d’épaves n'a été effectuée par l’autorité militaire. Ces épaves en cours de désintégration représentent un risque de pollution. Les polluants chimiques libérés par ces épaves s'accumulent avec ceux déjà présents dans les eaux et sédiments de la rade, mettant en danger les écosystèmes marins et les activités économiques à proximité, notamment les installations de mytiliculture et de pisciculture situées à 400 m. Ces contaminants ne font l’objet d’aucune surveillance, rendant difficile une évaluation de l'évolution de la situation chimique des eaux de la zone.

Il est essentiel de relever rapidement ces épaves, surtout celles immergées depuis plusieurs années, afin de les déconstruire de manière éco-responsable, conformément au code des transports et en collaboration avec l'Association pour la plaisance éco-responsable.

Le code des transports (articles L.5142-1 à 8 et R.5142-1 à 25) dispose que les épaves et les navires abandonnés, en particulier les épaves immergées depuis des années, soient enlevées rapidement pour être remises en état ou éventuellement déconstruites par une filière ad hoc par exemple en liaison avec l’Association pour la plaisance éco-responsable qui gère une filière de déconstruction éco-responsable comme cela est préconisé par le Secrétariat d’Etat chargé de la mer.