
Inventaire des épaves de la rade de Toulon - Actualisation au 18 mai 2025
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- Catégorie : pollution mer
Résumé
Le nombre d'épaves visibles dans la petite rade a diminué de moins de la moitié, passant de 45 épaves (20 voiliers et 25 canots) en février 2024 à 21 épaves (7 voiliers et 14 canots) en mai 2025, grâce aux opérations de relèvement réalisées en mars et avril 2025. Cependant, si les épaves visibles sur le littoral civil sont passées de 32 à seulement 5, celles sur le littoral militaire ont augmenté de 13 à 16.
La situation du secteur militaire du Lazaret à Saint-Mandrier demeure préoccupante, car aucune élimination d’épaves n'a été effectuée par l’autorité militaire. Ces épaves en cours de désintégration représentent un risque de pollution. Les polluants chimiques libérés par ces épaves s'accumulent avec ceux déjà présents dans les eaux et sédiments de la rade, mettant en danger les écosystèmes marins et les activités économiques à proximité, notamment les installations de mytiliculture et de pisciculture situées à 400 m. Ces contaminants ne font l’objet d’aucune surveillance, rendant difficile une évaluation de l'évolution de la situation chimique des eaux de la zone.
Il est essentiel de relever rapidement ces épaves, surtout celles immergées depuis plusieurs années, afin de les déconstruire de manière éco-responsable, conformément au code des transports et en collaboration avec l'Association pour la plaisance éco-responsable.
Le code des transports (articles L.5142-1 à 8 et R.5142-1 à 25) dispose que les épaves et les navires abandonnés, en particulier les épaves immergées depuis des années, soient enlevées rapidement pour être remises en état ou éventuellement déconstruites par une filière ad hoc par exemple en liaison avec l’Association pour la plaisance éco-responsable qui gère une filière de déconstruction éco-responsable comme cela est préconisé par le Secrétariat d’Etat chargé de la mer.

1er octobre 2024 : Poisson volant dans le port et seiche à la plage
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Un poisson volant de Méditerranée (certainement Cheilopogon heterurus), encore appelé exocet, a été observé nageant à la surface des eaux troubles du port de Saint-Mandrier village. Sans doute a-t-il été attiré par les lumières des lampadaires le long des quais ? En effet, ces poissons sont attirés par la lumière et se font attraper lorsqu’ils sautent dans les bateaux bien éclairés.
Les poissons volants sont présents dans tous les océans, principalement dans les eaux chaudes tropicales ou subtropicales mais aussi en Méditerranée. Il vit dans les eaux de surface et en pleine mer, rarement près des côtes. Grace à ses nageoires pectorales très développées il effectue des "vols planés" de plus de 100 m, à environ 1 m au-dessus de l'eau (Photographie et vidéo du 30 septembre 2024 à 23h45).
Ce matin, sous 50 cm d’eau à la plage de la Coudoulière, une seiche juvénile de 5 cm jouait dans le ressac essayant de se camoufler entre les galets en évitant les pieds des très rares baigneurs matinaux (Photographies du 1 octobre 2024 à 11h15).
9 septembre 2024 : Muge, mugo fangous, mujou, mulet, et tutti quanti …
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Le mulet, également appelé muge est un poisson très commun dans les eaux baignant nos côtes mais très cosmopolite. Ce sont plus d’une centaine d’espèces différentes qui ont été décomptées par les scientifiques dans la famille des mugilidés représentée dans toutes les zones côtières tropicales, subtropicales et tempérées. Il lui a également été donné plus de 20 noms vernaculaires comme mujou testu et varidou en provençal, mujou pensard et carida en niçois.

2 septembre 2024 : Le repas du héron cendré
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Le héron cendré (Ardea cinerea) est commun dans notre région et il est souvent observé durant la journée se reposant ou chassant sur les berges des points d’eau : mares et lacs artificiels, étangs, marais.
16 août 2024 : Les acétabulaires perdent leur chapeau !
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L'acétabulaire, vous la reconnaitrez facilement grâce à son look très particulier d’ombrelle en miniature d’environ 5 cm de haut d’un vert pâle à blanc. C’est une algue, classée dans les algues vertes (Chlorophycées) qui est bien visible ce moment en grand nombre sur le haut des rochers exposés au soleil par petits fonds, 1 à 2 m de profondeur, comme ceux de la plage de la Coudoulière.
14 août 2024 : Avez-vous vu un cladocore en touffe !
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Pour voir un cladocore il vous faudra un masque et mettre la tête sous l’eau baignant le littoral de la presqu’ile. Lorsque vous verrez un premier cairn, nagez à gauche, alors vous le verrez accroché à un rocher, le cladocore en touffe (Cladocora caespitosa).
11 août 2024 : Eclats de lumière …
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Le soleil de plomb de ces derniers jours est aussi l’occasion d’admirer les effets de ses rayons pour magnifier notre environnement…
- 9 août 2024 : Petite promenade sous-marine matinale …
- 7 août 2024 : Le paso doble du Flambé
- Vendredi 22 mars 2024 : Les droits de la Seine
- Inventaire des épaves de la rade de Toulon - Actualisation au 27 février 2024
- 18 février 2024: Analyse des résultats de la surveillance microbiologique de la Baie du Lazaret